Le ministère du transport s’est dit, dans un communiqué, publié lundi à Tunis, obligé d’appliquer la loi à l’encontre des grévistes de la société régionale du transport (SRT) du Kef pour assurer le transport des citoyens de cette région.
Cette décision intervient suite à l’entrée des employés de la SRT du Kef, lundi, en grève illimitée, pour protester contre la nomination du nouveau président directeur général(PDG) de la société, la qualifiant de “parachutée” et “partisane”.
Le ministère du transport a relevé que suite à la vacation du poste du président de la SRT du Kef, il a été procédé le 09 janvier 2014 à la désignation d’un nouveau PDG. Le ministère a rappelé avoir reçu à la date du 10 janvier 2014 une lettre de soutien d’un groupe relevant du syndicat de base, sollicitant la nomination d’une personne bien précise à la tête de la SRT du Kef.
La même source a rappelé que la réunion organisée, le 16 janvier 2014, sous la présidence de Abdelkrim Harouni ministre du transport et des syndicalistes, a permis de décider la reprise du travail et d’évaluer la gestion du nouveau PDG (nommé par le ministère) en se basant sur les résultats et le rendement.
Cette nomination a eu lieu, lit-on dans le communiqué, en raison de l’absence d’un candidat bénéficiant du consensus des cadres de la société et du rejet des nominations qui se font sur des critères partisans tant au plan régional que politique, sachant que la personne proposée pour ce poste est un proche parent de l’un des responsables syndicaux régionaux.
Le ministère a rappelé avoir reçu une lettre de soutien pour la nouvelle nomination et de rejet de la personne proposée paraphée par l’Union Régionale du Travail (URT) de Siliana.
Il y a lieu de rappeler que la grève a perturbé le transport scolaire et universitaire dans toutes les régions du gouvernorats et par conséquent le déroulement des cours dans les différents établissements scolaires et universitaires du gouvernorat.