Au terme de quatre séances de dialogue national tenues lors des derniers jours, aucun compromis n’a été trouvé autour de l’amendement de l’organisation provisoire des pouvoirs publics ( Petite constitution) et des élections.
L’amendement en question concerne l’article de la loi constitutive sur l’organisation provisoire des pouvoirs publics relatif au retrait de confiance du gouvernement.
En refusant de modifier le texte de l’organisation provisoire des pouvoirs publics, le mouvement Ennahdha transgresse, à nouveau, la feuille de route et place le futur gouvernement sous son autorité, a noté Hichem Hosni, président du parti populaire progressiste. En renvoyant à la loi électorale le soin d’expliciter la question de la concomitance des élections avec les autres processus, le mouvement Ennahdha s’évertue à « confisquer le processus électoral », a-t-il regretté.
Pour Ajmi Lourimi, chargé de communication au mouvement Ennahdha, son parti est déterminé à soutenir le gouvernement de Mehdi Jomaa pour obtenir la confiance de l’Assemblée nationale Constituante (ANC), conformément aux délais prescrits par la feuille de route.
Ennahdha, a-t-il assuré, juge « inutile » la révision de l’organisation provisoire des pouvoirs publics tant que le gouvernement Jomaa s’engage à exécuter son programme et à respecter les résultats du dialogue national.
De son côté, Bouali Mbarki, président du Comité de liaison et de coordination Dialogue national/ANC, a avoué que l’amendement de l’organisation provisoire des pouvoirs publics et aux élections restent parmi les questions les plus difficiles à régler. Il a formé le souhait de voir les participants parvenir à des accords sur ces deux points, lors de la réunion de mardi.