Le congrès constitutif du syndicat général des cadres et agents des forces de la sûreté nationale s’est tenu dimanche, au club de la sécurité nationale à la Soukra (gouvernorat de l’Ariana), sous le signe “Justice transitionnelle et procès équitable” “Cette structure a été créée pour intégrer la dynamique syndicale que connaît l’institution sécuritaire en cette période délicate” a indiqué le commandant Salem Haj Mansour, chargé de communication.
“Elle vise à consacrer les droits de l’homme, à renforcer la relation avec le citoyen, à diffuser la culture sécuritaire et à défendre les intérêts et les droits légitimes des forces de la sûreté des différents corps et grades” a-t-il ajouté, soulignant la nécessité de “préserver l’institution sécuritaire et l’éloigner des tiraillements politiques”.
La séance inaugurale a permis d’insister sur l’impératif de soutenir les prisonniers, parmi les agents de la sécurité, en réclamant des procès équitables, et en évitant d’incarcérer des innocents en se basant sur des considérations non objectives.
Le congrès a été également une occasion pour présenter des témoignages relatant les agressions qui ont ciblé l’institution sécuritaire et ses unités après la révolution. Des membres de familles de certains prisonniers, parmi les forces de la sécurité ont fait état de témoignages relatifs notamment à la nullité des procédures judiciaires et à la lenteur des procès.