Le réseau des cellules d’action sociale en milieu scolaire a enregistré une régression puisque ces structures ne couvrent désormais que 47% de l’ensemble des écoles dans le pays.
“La régression des cellules d’action sociale s’explique en partie par les événements qui marquent actuellement la scène nationale mais aussi par un manque en ressources humaines”, a expliqué à l’agence TAP la responsable de l’action sociale en milieu scolaire Saida Boudhina, qui précise que 856 experts sociaux sont des experts à mi-temps dans le programme d’action sociale.
“La majeure partie des activités des cellules d’action sociale en milieu scolaire est monopolisée par les problèmes à caractère social (plus de 35%) et les difficultés pédagogiques (29%)”, a-t-elle encore précisé.
Parmi les principaux dossiers relevant des cellules d’action sociale, Mme Boudhina cite l’abandon scolaire. Elle relève que durant l’année scolaire 2012-2013, plus de 830 préavis portant sur des cas d’abandon scolaire ont été signalés. Parmi ces cas on relève que 236 élèves, filles et garçons, ont pu être réintégrés dans leurs écoles et 118 cas ont été orientés vers des centres de la formation professionnelle.
Un projet est actuellement en cours d’examen aux ministères des affaires sociales, de l’éducation et de la santé pour la création d’une cellule d’encadrement des élèves. Cette nouvelle structure sera chargée d’assurer une fonction d’écoute, d’orientation, d’intervention sociale, pédagogique, éducative, sanitaire, psychologique, d’accompagnement, de suivi et d’évaluation.