Les ouvriers de chantier de la municipalité de Sfax, qui protestent pour le deuxième jour consécutif, ont dressé un bouclier humain composé d’une cinquantaine d’agents, autour du dépôt municipal, pour empêcher les agents de propreté d’effectuer leur travail.
Ce mouvement a provoqué l’amoncellement des déchets ménagères durant deux jours, selon un communiqué rendu public jeudi par le bureau de presse de la municipalité de Sfax.
Face à cet état de fait qui n’a fait que détériorer la situation environnementale et contribuer à l’entassement des déchets ménagères dans les rues de la ville, la municipalité de Sfax, souligne dans un communiqué, qu’elle a chargé un huissier notaire pour dresser un constat de ce mouvement de protestation des ouvriers de chantier considéré illégal et ayant causé une perturbation du bon déroulement des activités de ce service public.
Elle a ajouté qu’elle compte effectuer des poursuites judiciaires nécessaires, surtout “qu’elle a utilisé tous les moyens de dialogue et de négociations avec ces travailleurs qui n’appartiennent pas, en principe, à la municipalité et que, par conséquent, elle n’est pas responsable de leur situation administrative”, selon le texte du communiqué.
La municipalité de Sfax a, d’autre part, expliqué qu’elle procède avec plus de 164 employés de chantiers mis à sa disposition par le gouvernorat de Sfax, l’employeur principal de cette catégorie de travailleurs et responsable direct de leur emploi dans le cadre du mécanisme 16.