Le sénateur démocrate américain et président de la Commission des Affaires étrangères au Sénat US, Robert Menendez, a qualifié « la démission du Chef du gouvernement provisoire Ali Larayedh de pas positif sur la voie de la transition démocratique en Tunisie ».
« Après des mois de concertations émaillées d’obstacles, les parties prenantes au dialogue national, aussi bien les partis au pouvoir que les partis de l’opposition, ont réussi à choisir un chef du gouvernement provisoire », a- t-il noté avec satisfaction. Dans une déclaration rendue publique récemment, il a, également, salué le démarrage du processus d’adoption de la nouvelle Constitution tunisienne qui, a-t-il dit, promet des avancées significatives en matière d’égalité des sexes ainsi que dans d’autres domaines.
D’autres changements, a-t-il ajouté, sont attendus, à l’heure où la Tunisie s’apprête à organiser les prochaines élections prévues à la fin de l’année. Les défis auxquels la Tunisie est confrontée sont, néanmoins, de taille, s’agissant notamment des reformes et des mécanismes de gouvernance nécessaires pour booster l’économie et favoriser l’emploi des jeunes.
Cette même Tunisie qui avait fait jaillir, il a trois ans, la première étincelle du printemps arabe s’est érigée, aujourd’hui, en modèle porteur d’espoir pour réussir une transition démocratique paisible dans une région entachée d’incertitudes politiques et de risques sécuritaires, a-t-il indiqué.
Tout en réaffirmant leur engagement à soutenir le peuple tunisien, les Etats Unis d’Amérique exhortent tous les partis politiques à continuer sur cette lancée, à la fois, difficile et audacieuse pour instaurer la démocratie et bâtir un avenir participatif.