A l’appel de l’union régionale du travail qui a refusé que le jour du 14 janvier soit retenu comme date officielle pour célébrer la révolution, des fonctionnaires de Sidi Bouzid ont rejoint normalement leur travail dans les établissements publics de la région.
Le commissariat du développement agricole (CRDA), l’hôpital régional et certains centres de la santé de base, la direction régionale de l’enseignement, le bureau régional de l’emploi et du travail indépendant, la direction régionale du domaine de l’Etat, l’office de la topographie et du cadastre, l’école primaire «rue de la République», le collège de Sidi Bouzdi-Ouest, le lycée «9 avril » et la délégation de Sidi Bouzid, ont ouvert leurs portes, a constaté le correspondant de l’agence TAP.
Des représentants de la société civile ont observé, de leur côté, un sit-in à la Place Mohamed Bouazizi, réclamant des autorités de proclamer le 17 décembre, date anniversaire de la révolution.
Le 17 décembre 2011, Mohamed Bouazizi, originaire de la ville de Sidi Bouzid, s’était immolé par le feu en signe protestation contre sa situation sociale très précaire.