Une campagne de propreté, lancée à l’initiative de plusieurs associations de la société civile et des citoyens a commencé, lundi matin, dans la capitale.
Le ramassage des déchets ménagers, amoncelés depuis vendredi dernier en raison de la grève ouverte des agents de la propreté de la municipalité de Tunis, a été effectué grâce à l’élan des citoyens et de certaines associations actives dans le domaine environnemental.
Le ministère de l’Equipement ainsi que quelques structures gouvernementales ont, également, participé à cette action de propreté qui s’est déroulée en présence des forces de l’ordre, a constaté la journaliste de l’Agence TAP.
Le gouverneur de Tunis, Abderrazek Ben Khélifa, avait appelé, dimanche, les citoyens de la capitale et les composantes de la société civile à participer aux campagnes volontaires de propreté en vue de ramasser les déchets et prevenir, ainsi, les maladies pouvant en résulter. Dans une déclaration à la TAP, lundi, le gouverneur de Tunis a émis l’espoir de voir les pourparlers avec les agents de propreté aboutir à un compromis.
Il a affirmé que le secrétaire général de la centrale syndicale (UGTT), Houcine Abbassi, s’était rendu, lundi matin, à la direction de la Propreté relevant de la municipalité de Tunis, pour tenter de convaincre les grévistes de reprendre leur travail.
Selon le secrétaire général de la fédération des municipalités, relevant de l’UGTT, Naceur Selmi, cette « grève ouverte et anarchique » n’a pas été décidée par les syndicats de l’UGTT qui, a-t-il précisé, sont actuellement en train de poursuivre les négociations avec les grévistes. Rappelons que les agents municipaux de propreté réclament l’application des accords conclus le 10 octobre dernier portant, essentiellement, sur l’augmentation de leur prime.
Ils protestent, aussi, contre “la non application par la Présidence du gouvernement des accords conclus entre la partie syndicale et le ministère de l’Intérieur relatifs à la charte professionnelle, les promotions et le statut”.