La Société Nationale de Transport Interurbain (SNTRI) a pris livraison, vendredi, de 4 bus fabriqués en Tunisie, dans le cadre d’un programme d’acquisition de 40 bus, moyennant des investissements de l’ordre de 13,600 millions de dinars.
Au cours d’une cérémonie organisée, vendredi, à la station de Bab Alioua, le ministre du transport Abdelkarim Harouni a annoncé que la SNTRI recevra les 40 bus, d’ici la fin du mois de mars prochain. Et d’ajouter que son département vise à acquérir 12 bus supplémentaires pour atteindre un total de 52 bus.
« Cet accord permettra de renouveler le parc de la SNTRI outre l’éventuelle programmation de dessertes extérieures vers la Libye, l’Algérie, le Maroc et L’Egypte », a indiqué le ministre, ajoutant que la priorité sera accordée aux longues dessertes.
M.Harouni a par ailleurs affirmé que les nouveaux bus disposant de 5 sièges supplémentaires, sont équipés de GPS et de moyens de contrôle destinés à faciliter la tâche du chauffeur et assurer la sécurité des voyageurs.
Sur un autre plan, le ministre a annoncé que son département s’apprête à acquérir de nouveaux bus pour la Société Régionale de Transport de Nabeul et Zaghouan.
S’agissant du retard pris dans le lancement des offres d’acquisition pour les sociétés de transport de Kairouan, Gafsa, Kasserine, Sfax et le Kef, M.Harouni l’a expliqué par les procédures d’élaboration du cahier des charges et les procédures administratives.
Le chef de la station de Bab Alioua Imed Saâda, a déclaré à la TAP que les nouveaux bus couvriront essentiellement les lignes nocturnes longues distances.
Profitant de la présence du ministre dans la station de Bab Alioua, des agents saisonniers de la SNTRI ont observé un sit-in pour réclamer la régularisation de leur situation. Ils ont levé des pancartes portant les slogans « travail, liberté, dignité nationale » et « jusqu’à quand? ».
Réagissant aux revendications des sit-inneurs, le ministre a rappelé que ces derniers ont intégré la société dans des conditions pas très claires. Il a dans ce cadre mis l’accent sur la nécessité de réviser les recrutements, les nominations et les promotions des cinq dernières années afin de résoudre le dossier de corruption au sein du ministère du transport. M.Harouni a, toutefois, rassuré les agents protestataires et promis de résoudre leur situation.