Le rejet des nouvelles dispositions fiscales de la loi de finances 2014 est légitime, a affirmé le président du parti de l’Union patriotique libre (UPL), Slim Riahi.
« Le futur gouvernement est appelé à réviser cette loi car elle a des retombées négatives sur la classe moyenne et les catégories démunies », a-t-il ajouté, vendredi, à Tunis lors d’une conférence de presse organisée en marge de Conseil national du parti. Slim Riahi a émis l’espoir à ce que les portefeuilles ministériels ne soient pas attribués à des ex-ministres, afin d’éviter toute équivoque, a-t-il dit.
Il a insisté sur la nécessité d’engager des réformes structurelles du système économique proposant, dans ce contexte, l’application d’une redevance supplémentaire d’une valeur de 1% sur les opérations financières en devises de manière, a-t-il suggéré, de dégager des fonds qui compenseront toutes les taxes imposées.
Slim Riahi a salué l’initiative du Dialogue national, parrainé par le Quartette qui a permis de trouver une sortie à la crise et d’aboutir à un consensus entre les différents protagonistes politiques. Par ailleurs, le vice-président de l’UPL, Mohsen Hassen, a annoncé, vendredi, sa démission de l’UPL pour des raisons afférentes à la gestion du parti, a-t-il expliqué dans un communiqué.