La vie a repris son cours normal, jeudi, dans les villes de Kasserine, Fériana et Thala, après une série de mouvements de protestation, au cours des deux derniers jours, pour revendiquer le développement.
Depuis les premières heures de la journée, les locaux commerciaux, les établissements éducatifs et les services publics ont ouvert leurs portes, alors que les agents de la propreté ont repris leur travail pour enlever les déchets laissés sur les lieux lors des mouvements de protestation, entre pneus incendiés, tas de cendres, verre brisés et pierres.
Les habitants de la région, les représentants des partis et les syndicalistes ont fait part de leur mécontentement face “au changement de caractère des protestations pacifiques devenus des actes de pillage et de violence”, tout en soulignant que “l’expression des revendications ne doit pas porter atteinte au gouvernorat et à ses habitants”.
Des jeunes avaient incendié, mercredi soir, le poste de police de la cité Ennour, commis des vols et endommagé des voitures et des motocyclette saisies au dépôt municipal de Kasserine, en plus d’actes de pillage dans des commerces au centre-ville. Des individus ont, aussi, incendié les locaux du district de la sécurité et le poste de police de Fériana, et tenté de s’introduire par effraction dans la recette de finances, mais des membres de la sécurité et de l’armée les en ont dissuadés.