Le projet tunisien pour l’approche territoriale de la formation et de la recherche médicale intitulé “contrat facultés- territoire” a été présenté, jeudi, lors d’une table ronde organisé à Gammarth, avec la participation d’une dizaine d’experts internationaux, des doyens des facultés de médecine, médecine dentaire et de pharmacie, de plusieurs représentants syndicaux et membres la société civile.
“Ce projet a été mis en place depuis début 2012 et s’inscrit dans le cadre du projet mondial de la responsabilité sociale des facultés de médecine.”, a déclaré à l’agence TAP, Dr. Mohamed Khrouf, chargé de la communication à la faculté de médecine de Tunis.
Parmi les objectifs de ce projet, figurent l’amélioration de la santé des citoyens et la réduction des inégalités régionales sur le plan sanitaire, en créant des pôles hospitalo-universitaires dans les régions en médecine, chirurgie, pédiatrie et gynécologie, santé maternelle et infantile, urgences, santé mentale et cancérologie, a t-il ajouté.
Ce projet proposé par les facultés de médecine dentaire et de pharmacie consiste en un jumelage entre les quatre facultés de médecine de Tunis, Sousse, Monastir et Sfax avec des services régionaux en assurant leur accompagnement par la formation continue du personnel et l’innovation des équipements, a précisé Dr. Khrouf.
Des équipes universitaires de différentes spécialités (un professeur, un assistant, un résident et un personnel paramédical ) assureront cet accompagnement.
Un projet de partenariat a été initié, dans ce cadre, entre la faculté de médecine de Tunis et les hôpitaux régionaux du Nord-Ouest, dont les objectifs sont d’améliorer la prestation de soins de santé et de soutenir la formation médicale continue des professionnels. Les facultés de médecine et les institutions académiques doivent s’impliquer, selon le doyen de la faculté de médecine de Sfax, dans l’amélioration de la santé du citoyen et assurer l’ouverture de la faculté sur son environnement.
D’ailleurs, un consensus mondial a été rédigé par 130 experts internationaux afin de pousser les facultés de médecine à adapter leur enseignement aux besoins des citoyens.
De son côté, le co-président du consensus mondial sur la responsabilité sociale des facultés de médecine, Charles Boelen, a estimé que pour contribuer à l’amélioration du système de soins, les facultés de médecine doivent partager les valeurs de justice sociale, de répartition équitable des ressources humaines et d’efficience avec d’autres partenaires dont les composantes de la société civile et les assurances maladies.