Juste après la démission du gouvernement Laarayedh, prévue aujourd’hui 9 janvier 2013, Mehdi Jomaa devrait être chargé le jour même de former son nouveau gouvernement. Un gouvernement qui sera composé, selon la feuille de route, de compétences nationales neutres et indépendantes.
Le nouveau chef du gouvernement héritera d’un pays totalement affaibli économiquement avec une confiance rompue entre le pouvoir et la population. Pendant les trois dernières années, post 14 janvier, les problèmes accessoires ont pris le pas sur l’essentiel, notamment les problèmes économiques.
Des partis comme le CPR ou Ennahdha se sont acharnés à tout faire pour régler leurs comptes aux supposés corrompus ou à diviser le peuple entre croyants et non croyants; mettant la question identitaire au dessus de problématiques socio-économiques.
Mehdi Jomaa pourra-t-il réconcilier le peuple tunisien avec lui-même, son histoire et son identité.
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