La Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (HAICA) a estimé jeudi que le fait que la présidence du gouvernement charge le directeur général adjoint de l’Etablissement de la Télévision tunisienne (ERT) d’administrer provisoirement l’ETT sans en fixer la durée fait perdurer la politique « d’atermoiement » et la non activation du décret-loi 116/2011.
Dans un communiqué rendu public jeudi, la HAICA a appelé à l’accélération de la révision des nominations non seulement à la tête de l’ERT mais aussi à la radio tunisienne de manière à mettre fin à la « crise de gouvernance » au sein des deux établissements.
La HAICA se dit également attachée à son rôle de régulation dans la nomination des présidents directeurs généraux en tenant compte de critères objectifs (compétence, expérience professionnelle et indépendance) lors de la sélection des candidatures.
L’Instance appelle le personnel de la télévision et de la radio tunisiennes à veiller à ce que le service public s’acquitte de sa mission conformément aux normes professionnelles et déontologiques. La présidence du gouvernement avait validé la veille la demande de démission de la PDG de la Télévision tunisienne, Imen Bahroun et chargé le directeur général adjoint d’administrer provisoirement l’établissement.