Le ministère des Affaires étrangères (MAE) a affirmé, mercredi, avoir assuré le suivi du dossier des otages tunisiens retenus en Libye, loin de toute forme de surenchères partisanes ou d’instrumentalisation politique et médiatique.
« Le ministère des Affaires étrangères a assuré un suivi attentif du dossier des deux ressortissants tunisiens retenus, depuis le 3 janvier, à Sabratha et relâchés hier mardi, loin de toute forme de surenchères partisanes ou d’instrumentalisation politique et médiatique », lit-on dans un communiqué du département.
« Dans le souci de préserver la sécurité des ressortissants tunisiens retenus en otage, le ministère des Affaires étrangères a emprunté une démarche qui obéit aux exigences de la pratique diplomatique dans de telles circonstances », ajoute la même source.
« Les contacts établis avec les autorités politiques et sécuritaires libyennes à Sabratha se sont déroulés dans la discrétion totale et ont permis de traquer les ravisseurs et de les contraindre à libérer les otages tunisiens », souligne le ministère.
Pour assurer la libération des ressortissants tunisiens, le ministère des Affaires étrangères a veillé, principalement, à garantir la sécurité des otages, mais sans pour autant céder aux revendications et aux chantages des ravisseurs. « Le département des Affaires étrangères est resté en contact permanent avec les familles des otages jusqu’à leur libération », lit-on dans le même communiqué.
Des milices armées libyennes avaient enlevé, le 3 janvier 2014, dans la ville libyenne de Sabratha, deux Tunisiens appartenant au Parti Républicain (PR), avant d’être libérés, hier mardi, par les autorités libyennes.