Les secteurs de l’enseignement primaire, secondaire et supérieur ont été les secteurs d’activités les plus concernés par les mouvements sociaux, selon le forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES).
“Sur un total de 59 préavis de grèves annoncés entre le 24 octobre et le 28 novembre le secteur de l’enseignement vient en tête des secteurs grévistes suivis par le transport (aérien et terrestre); la justice (magistrats et avocats) et le secteur de la santé”, a révélé la newsletter du forum de décembre dernier.
Un recensement des mouvements sociaux est actuellement en cours d’élaboration par le forum qui publiera un ouvrage sur cette question en juin 2014.
Les administrations publiques (Ministères, Municipalités, Gouvernorats, bibliothèques publiques et Caisses Nationales de Sécurité Sociale) ont été également touchées par les mouvements sociaux avec 10 journées d’arrêt de travail, précise la même source.
“Les agents publics réclament au même titre que ceux du secteur privé de meilleures conditions de travail, une meilleure transparence dans le processus de nomination et des promotions, ainsi que le respect des engagements et conventions publiques lors de négociations avec les partenaires sociaux et les syndicats des différentes branches d’activités”, précise le rapport de la FTDES.
L’observatoire relève aussi que des mouvements de protestation ont été enregistrés dans les régions particulièrement marginalisées notamment à Kasserine, Kairouan, Gafsa, Médenine, Gabès et Sidi Bouzid.