La grève des magistrats prévue les 7, 8 et 9 janvier 2014, ne concernera pas les affaires de terrorisme, de référé, de suspension d’exécution et celles relatives à l’enfance menacée et aux constats.
Le bureau exécutif de l’Association des magistrats tunisiens(AMT) a indiqué, dans un communiqué publié lundi, que les ordonnances à caractère d’urgence et les procès verbaux touchés par l’échéance des délais de garde à vue, ne seront pas, eux non plus, concernés par la grève des magistrats.
“L’AMT a souligné sa détermination à poursuivre ce mouvement de protestation au cas ou le chef du gouvernement provisoire persiste dans son refus d’entériner le mouvement partiel dans le corps des magistrats”, précise le communiqué.
“A travers ce mouvement, les magistrats expriment également leurs refus des compromis autour de la constitution, qui selon eux, portent atteinte à l’indépendance de la magistrature”, lit-on dans le même communiqué.
Le bureau exécutif de l’AMT avait appelé dans une déclaration rendue publique le 27 décembre 2013, les magistrats dans tous les tribunaux et institutions judiciaires à une grève générale, les 7, 8 et 9 janvier, en réaction au refus du chef du gouvernement provisoire de mettre en uvre le mouvement judiciaire partiel, décidé par l’Instance provisoire de l’ordre judiciaire.