Un collectif associations de tunisiens résidant à l’étranger a appelé, lundi, Mehdi Jomaa, pressenti nouveau chef du gouvernement, à refuser la signature de l’accord de mobilité proposé par l’UE “dont l’approche sécuritaire et plus qu’évidente”.
Dans une lettre publiée lundi sur le site du Forum Tunisien pour les droits économiques et sociaux, le collectif composé de 25 ONG de tunisiens à l’étranger, soutenu par plusieurs associations tunisiennes, a appelé les autorités tunisiennes “à la remise à plat des divers accords bilatéraux et autres conventions de main d’uvre signés avec certains pays européens” et l’urgence d’entamer “leur renégociation dans un sens plus favorable aux Tunisiens à l’étranger”.
Les signataires de l’appel, dont l’association des citoyens des deux rives et le collectif des femmes tunisiennes, ont aussi demandé la mise en place d’une commission d’enquête indépendante sur les migrants (harraga) disparus.
Ils ont aussi appelé à revoir “les nominations partisanes” qui ont eu lieu dans les divers services consulaires et les représentations diplomatiques et qui “laissent planer un doute sérieux quant à la transparence des prochaines élections”.