Tunisie : Le Quartette rencontre lundi les deux chefs de gouvernement provisoire et pressenti

Trois décisions ont été rendues lors de la séance plénière du Dialogue national tenue ce matin, apprend-on auprès du représentant de la Ligue tunisienne de défense des droits de l’homme (LTDH), Ali Zeddini.

Ali Zeddini a indiqué à l’issue de la séance plénière du Dialogue national dont les travaux ont été levés à 13h00, qu’une de ces décisions concerne un accord pour tenir une réunion lundi prochain à partir de 11h00 entre le Quartette parrain du Dialogue et les chefs de partis; l’objectif étant d’évaluer les processus du Dialogue (gouvernemental, constituant et électoral) et d’inciter les députés de chaque parti à s’en tenir aux accords convenus.

Il s’agit aussi de procéder à l’évaluation des accords convenus au niveau du processus gouvernemental. Une autre décision, précise-t-on de même source, concerne une réunion, le même jour, avec le chef du gouvernement provisoire Ali Larayedh et le chef du gouvernement pressenti Mehdi Jomaâ, afin d’établir un rapport sur le processus gouvernemental et de se concerter sur la formation du nouveau gouvernement.

La troisième décision consiste à charger le comité de liaison et de coordination entre le Dialogue national et l’Assemblée nationale constituante (ANC) de demander au président de l’Assemblée de réunir la commission des compromis dans les plus brefs délais. L’accent a été mis également sur la nécessité de poursuivre les concertations sur les points litigieux dans le projet de Constitution lors des séances plénières du Dialogue national. Le but est d’assainir le climat au sein de l’ANC.

Pour sa part, le président du comité de liaison et de coordination entre le Dialogue national et l’ANC et secrétaire général adjoint de l’UGTT, Bouali Mbarki a invité toutes les parties prenantes au Dialogue à s’en tenir à la feuille de route qu’il considère comme un « choix pour la prochaine étape et une planche de salut pour le pays à l’heure de la crise actuelle ».

« Toute tentative de s’écarter de la feuille de route, de bloquer les processus ou de manipuler le calendrier et les dates fixées, porte préjudice au Dialogue national et minimise les efforts visant à trouver des solutions sérieuses », a-t-il averti.