Les médecins internes et résidents ainsi que les médecins hospitalo-universitaires ont observé, vendredi, un mouvement de protestation devant le siège du ministère de la santé pour revendiquer l’annulation du projet de loi obligeant les jeunes médecins spécialistes à travailler pendant trois ans dans les zones intérieures.
Les protestataires se sont, ensuite, dirigés vers la faculté de médecine de Tunis pour organiser une assemblée générale afin d’examiner les moyens favorisant l’annulation ce projet de loi qualifié de “catastrophique” par Emna Ben Zina, membre du syndicat des médecins internes et résidents.
A l’ordre du jour de la réunion, l’examen de la situation actuelle du secteur de la santé et la recherche de solutions urgentes. L’assemblée a été interrompue suite à une information selon laquelle les étudiants de première année parmi les admis au concours de résidanat en médecine doivent choisir la spécialité et le lieu de travail ce qui est selon Rym Abdelmlek, membre du syndicat général des médecins et pharmaciens, “illégal” étant donné que les étudiants de 1ere année doivent effectuer cette opération après leurs camarades de 2,3 et 4e année résidanat.
Les participants à l’assemblée générale se sont dirigés vers le ministère de la santé pour soutenir les étudiants de 1ère année qui risquent de subir les répercussions inhérentes à l’expiration du délai et revendiquer le départ du ministre. Par ailleurs, les médecins ont dénoncé la présence d’un important dispositif sécuritaire devant le ministère de la santé au moment du sit-in. A noter que la grève des médecins internes et résidents se poursuit jusqu’au 7 janvier 2014.