Statuant, vendredi, sur les recours portés contre le jugement de la chambre de mise en accusation de la cour d’appel de Sousse sur l’affaire du meurtre du coordinateur régional du mouvement Nidaa Tounes, Lotfi Nagdh, la Cour de cassation a décidé de reporter le prononcé de son jugement à l’audience du lundi prochain, 6 janvier 2014.
Dans une déclaration à l’Agence TAP, Me Abada Kefi, avocat de la partie civile dans cette affaire a démenti la libération des accusés impliqués dans cette affaire et le décès de Lotfi Nagdh suite à une crise cardiaque, précisant que les informations relayées par certains médias à ce sujet sont dépourvues de tout fondement.
La chambre de mise en accusation de la cour d’appel de Sousse avait refusé, le 16 juillet 2013, la libération des accusés dans l’affaire du meurtre de Lotfi Nagdh et ordonné de les traduire devant la chambre criminelle. Les inculpés sont accusés, en vertu des articles 208 et 209 du code pénal, de meurtre suite à des coups portés et blessures faites volontairement mais sans intention de donner la mort.
Ils sont accusés, également, de détention d’explosifs, de port d’armes pendant un attroupement sur la voie publique et de menace d’agression. Lotfi Nagdh avait été tué, le 18 octobre 2012, lors d’une marche organisée par la Ligue de protection de la révolution à Tataouine pour revendiquer « l’assainissement de la région de la corruption ».