Pendant qu’Abdelkrim Harouni s’active, égal à lui-même, à «enraciner» ses alliés aux postes clés du ministère du Transport, le secteur du transport public privé se prépare à enclencher une grève ouverte mardi 7 janvier.
Y prendront part les chauffeurs de taxis, ceux des voitures de louages, les agences de location de voitures et les auto-écoles ainsi que les opérateurs dans les services portuaires.
Il faut dire que le ministre du Transport, depuis sa nomination, n’a fait que servir sa tribu et ses partisans. La Tunisie, ses intérêts et les enjeux du secteur représentent pour lui une terminologie qu’il ignore.
Triste héritage qu’il va laisser à son successeur, qui aura besoin d’instruments magiques pour sauver ce qu’il peut d’un secteur en totale déroute.