Les doyens des facultés de médecine de Tunis, de Monastir et Sfax ainsi que ceux des facultés de médecine dentaire et de pharmacie de Monastir ont réitéré, jeudi, leur rejet de la décision du gouvernement relative à la création de nouvelles facultés de médecine, de médecine dentaire et de pharmacie dans les régions, estimant que cette décision revêt un caractère purement politique.
Dans un communiqué portant leur signature et distribué lors d’une conférence de presse organisée, au siège de la faculté de médecine de Tunis, par le syndicat des médecins internes et résidents, les doyens font part de leur stupéfaction des propos du ministre de la santé lors de la plénière de l’assemblée nationale constituante, le 26 décembre 2013 selon lesquels il dispose d’un procès-verbal comportant leur accord à ce sujet.
Les signataires ajoutent que la création de facultés de médecine dans les régions est une décision politique qu’ils n’ont pas cautionnée, justifiant leur refus par le fait que cette décision n’a pas été prise sur la base d’une étude scientifique objective et qu’elle n’apportera aucune valeur ajoutée, souligne encore le document. “Nous avons présenté des suggestions qui ont un effet immédiat sur la promotion du secteur ainsi que sur l’amélioration des prestations de santé dans les zones intérieures”, indiquent les doyens, ajoutant que ces propositions n’ont pas été prises en considération.