Un utilisateur saoudien de Twitter a été condamné à trois mois de prison et 80 coups de fouet pour diffamation, a rapporté le site d’informations en ligne Sabq.
Selon le journal, l’internaute aurait publié un tweet accusant d’adultère la chanteuse koweïtienne Shams, sans aucune preuve. Or, la loi islamique en vigueur en Arabie saoudite prévoit la peine de flagellation pour ceux qui accusent une femme d’adultère sans présenter quatre témoins oculaires.
Il serait également condamné à payer une amende de 10 000 riyals saoudiens (soit un peu moins de 2 000 euros) pour avoir publié sur son compte des photos truquées montrant la chanteuse dans des positions « obscènes ».