Le bulletin de santé de Bouteflika vu par des médias algériens

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En cette fin d’année 2013, l’Algérie à le regard fixé sur l’état de santé de son Président Bouteflika, sur sa constitution et sur les prochaines échéances électorales et notamment l’éventualité d’un 4ème mandat pour Bouteflika, “Si le président Bouteflika se représente pour un 4e mandat, il caricature l’immobilité terminale de ce cycle”, écrit le journal El Watan.

Sous le titre “un décor pour une formalité”, El Watan rappelle qu’il s’agit pour Bouteflika de son deuxième Conseil des ministres de l’année 2013. Sur son état de santé, elle note que ” la courte séquence diffusée au JT hier montre un chef d’Etat extrêmement affaibli. Visage bouffi et geste lent et incertain. On n’est pas très loin des premières images diffusées de l’homme à son retour du Val-de-Grâce.

Au sujet des prochaines élections, elle souligne “la difficulté politique et physique qu’a le chef de l’Etat à finir son troisième mandat, qui prendra fin le 8 avril prochain. Cette situation fait que la perspective d’un autre mandat emballe de moins en moins”.

Pour Outoudert Abrous (Liberté Algérie) et sous le titre “Wait and see”, “l’année 2013, laisse un goût d’une année de perdu pour un pays à la traîne dans un attelage qui va de l’avant, d’une course à la performance, d’une étoile polaire dont on a perdu le repère”.

Sous le titre “Bouteflika : chronique d’un absent, si présent”, Karim Kebir écrit; “Pour nombre d’observateurs, Bouteflika ne dispose plus des capacités, ni de la flamboyance, à même de soutenir une campagne éreintante, encore moins à présider encore pour d’autres années”.

Pour Mohamed Benchicou, sur TSA Algérie, “Jamais le pays n’a eu à sa tête un pouvoir aussi faible, aussi archaïque et, disons-le, aussi ridicule. L’année 2013 nous aura montré l’autre face de notre pays : le Disney Land de la Méditerranée. Je ne sais qui, l’autre jour, était le plus pathétique, de Bouteflika, incarnation d’un pouvoir grabataire qu’on avait fardé pour les besoins de la télévision et dont on arrangeait les gestes pour donner l’illusion de bonne santé”.

Caricature de Dilem sur Liberté Algérie

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