Zouhair Maghzaoui : La jeunesse tunisienne doit protéger la révolution

Les travaux du premier colloque des jeunes du mouvement Echaab ont démarré dimanche à Tunis en présence de plusieurs personnalités politiques de Tunisie et de plusieurs pays arabes.

Le secrétaire général du parti, Zouhair Maghzaoui, a indiqué, à l’ouverture des travaux du colloque, que “le projet progressiste de la Tunisie doit inclure la dimension arabe”.

“Notre ambition commune est de libérer la Palestine,” a-t-il dit. “L’essor et le progrès de la nation arabe sont, aujourd’hui, tributaires du rôle joué par l’Egypte”, a-t-il affirmé, précisant que l’Armée Egyptienne assume pleinement sa responsabilité dans la protection du processus révolutionnaire contre les complots sionistes et wahhabites”.

Il a réitéré le soutien du parti Echaab au régime Syrien dans “son fervent combat” contre “les plans sionistes et les accusations de mécréances” qui, selon lui, ont pour but de détruire la Syrie et de saper les mouvements de résistance dans les pays arabes notamment, en Egypte, au Liban et en Irak.

Concernant la Tunisie, Maghzaoui a mis en garde contre les “dangers de confiscation et de détournement de la révolution de l’intérieur et de l’extérieur”, soulignant l’importance du rôle de la jeunesse tunisienne dans la sauvegarde de cet important acquis.

Il a appelé les participants et les jeunes Tunisiens à protéger le processus révolutionnaire contre les risques de détournement, dans le but d’assurer un meilleur avenir et de consacrer les valeurs de liberté, de justice sociale et de démocratie participative outre l’alternance pacifique au pouvoir. Maghzaoui a relevé que le parti Echaab a interagi positivement avec le dialogue national, ajoutant que le choix porté sur Mehdi Jomaa, futur chef du gouvernement permettra de faire sortir le pays de la crise.

” Le prochain gouvernement doit être composé de compétences indépendantes apolitiques et devra se pencher sur le traitement du dossier sécuritaire et le suivi de l’enquête sur les assassinats politiques”, a-t-il précisé. Ce colloque qui se poursuivra jusqu’au 31 décembre courant au siège du mouvement à Tunis, comprend des ateliers sur plusieurs thèmes dont “les jeunes et la politique” et “les mécanismes d’adhésion à la vie publique”.