Le secrétaire général du parti du Courant Démocrate, Mohamed Abbou, a affirmé samedi qu’il n’est pas facile de traduire en justice le président de la République provisoire, Mohamed Moncef Marzouki, sur fond de publication du Livre Noir.
“Les archives utilisées dans la rédaction du Livre Noir n’ont pas pour objectif la vengeance, mais plutôt de dévoiler la vérité et d’accéder à l’information”, a-t-il précisé dans une conférence-débat tenue à Sfax. “Ce genre d’affaires n’auraient pas lieu d’exister en présence d’une justice indépendante”, a-t-il fait remarquer, soulignant que le décret-loi N-41 du 26 mai 2011 autorise toute personne physique ou morale d’accéder aux documents administratifs, et ce contrairement à la loi de 1988 relative aux archives qui recèle de nombreuses confusions.
Il a appelé à promouvoir les conditions financières et sociales des journalistes, notamment ceux opérant dans les médias privés, afin qu’ils ne soient pas en butte à l’achat de conscience.