Le secrétaire général adjoint de l’UGTT, Bouali Mbarki a annoncé que les participants, à la réunion du dialogue national ont convenu, mercredi, de former un comité de coordination pour rapprocher les positions issues du dialogue et de l’ANC et régler les questions controversées.
Composé du Quartette parrain du dialogue et des élus Jalel Bouzid, Sahbi Atig, Nooman Fehri, Salma Mabrouk, Maher Ben Dhia, Mohamed Alouch et Mohamed Taher Ilahi, ce comité tiendra une réunion, demain jeudi à 10h, au siège de l’Union syndicale des travailleurs du Maghreb arabe, a-t-il indiqué. Selon Mbarki, les questions controversées seront examinées par ce comité, à la réunion du dialogue national, notamment, celles liées à la commission des compromis, afin d’éviter un éventuel déficit de coordination.
Les participants au dialogue ont convenu que la question du budget de l’Etat sera examinée exclusivement au sein de l’ANC, soulignant que le chef du gouvernement pressenti, Mehdi Jomaa, a fait part de son engagement à ce que le nouveau budget de l’Etat soit suivi d’un budget complémentaire.
“Le compte à rebours des différents volets de la feuille de route a commencé effectivement, aujourd’hui, mercredi, s’agissant notamment de la démission du gouvernement, de la prise de fonction du nouveau gouvernement, du parachèvement de la nouvelle Constitution et de la mise en place de l’Instance supérieure indépendante pour les Elections (ISIE II), a-t-il relevé, formant le souhait de parvenir à parachever les processus, au plus tard, le 12 ou le 13 janvier 2014.
Par ailleurs, Bouali Mbarki a affirmé qu’il était impossible de reporter l’examen du projet de budget au vu de l’impact négatif de cette décision sur la crédibilité de la Tunisie envers ses partenaires économiques, sur les programmes de développement, sur l’investissement et les ressources de l’Etat. La prochaine séance du dialogue national aura lieu, vendredi, le 27 décembre, à partir de 10h, a-t-il annoncé.
De son côté, l’ancien gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), Mustapha Kamel Nabli, qui avait participé à la réunion du dialogue, a déclaré aux médias qu’il avait émis un avis technique sur la proposition du report de l’examen du projet de Budget de l’Etat, soulignant que cette orientation soulève des problèmes et semble porteuse de risques.