Formations gouvernementales fictives, spéculations, fuites de noms de futurs ministrables publiés sur les réseaux sociaux et autres sur des journaux électroniques. Mais en fait, rien n’est encore définitif et surtout l’élu du Dialogue national n’a pas encore été chargé officiellement du poste de Premier ministre par le président provisoire de la République.…
Les voix s’élèvent de toutes parts, celles qui veulent un changement radical du gouvernement. Soit faire le ménage en se débarrassant des ministres et des secrétaires d’État qui ont travaillé sous les ordres des anciens régimes. D’autres estimeraient que l’on devrait garder certains ministres, dont le ministre actuel de l’Intérieur, Lotfi Ben Jeddou, mais nombreux sont qui appellent à faire table rase de tous les staffs et hauts commis de l’État pour former de nouvelles équipes. D’où comptent-ils les apporter ou les importer? De la Lune ou de Mars?…
La composition de l’équipe Jomaa se fera-t-elle sur des critères régionaux avec un savant dosage conjuguant représentativité, compétence, leadership et personnalité? Ça serait l’idéal, mais ce n’est pas donné. Toujours est-il que Mehdi Jomaa a besoin de personnes opérationnelles, maîtrisant les arcanes de l’administration tunisienne, atteinte depuis deux ans de la maladie de l’immobilisme et du complexe des amnistiés et plaçant les intérêts du pays au dessus des règlements de compte…
Pourra-t-il réussir son œuvre? Mieux encore, le processus engagé par le Dialogue national et couché sur la feuille de route marchera-t-il? …
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