Le président du conseil de la Choura du Mouvement Ennahdha, Fethi Ayadi, a déclaré, mercredi, à l’agence TAP, que son parti “n’a aucun problème avec le président de la République, Mohamed Moncef Marzouki, à la suite de la publication du Livre noir, car il s’agit d’une affaire partielle qui fait partie du processus de justice transitionnelle”.
Il a, également, fait part de l’attachement de son parti au “maintien de la Troika et au consensus politique”. “Nous nous rangeons aux cotés de toute initiative destinée à faire aboutir le processus de justice transitionnelle en assurant la disponibilité des données et en dévoilant la réalité des faits”, a ajouté Ayadi pour qui “il ne faudrait pas faire de l’affaire du Livre noir une question importante”.
Faisant part de la volonté de son parti d’apporter son concours au succès du processus de justice transitionnelle, Ayadi a souligné la nécessité d’assister la Commission Vérité et Dignité dans le traitement des dossiers du passé, l’établissement de la vérité, le reddition de comptes et, enfin, la réconciliation.
Dans des déclarations de presse, rappelle-t-on, la députée du groupe démocrate, Najla Bouriel, avait indique que les députés de l’Assemblée constituante, y compris ceux d’Ennahdha, s’acheminaient vers un retrait de confiance du président de la République au motif de ses erreurs à répétition. Ces propos ont été toutefois démentis par le chef du groupe d’Ennahdha à l’assemblée, Sahbi Atig.