Qui dit Douz, dit certainement le festival international du Sahara dont la 46ème édition se tiendra cette année du 26 au 29 décembre 2013.
Après plus d’un siècle depuis sa création en 1910, ce festival qui a pris en 1981 une dimension internationale, sera marqué cette année par la participation essentiellement d’associations culturelles opérant dans la région et des fédérations sportives.
Dans une conférence de presse tenue ce matin à Tunis, Sadok Taieb directeur de la deuxième édition post-révolutionnaire, a précisé que le comité d’organisation a oeuvré pour sauver le festival des dettes cumulées au cours des années avant 2011, des dettes qui sont aujourd’hui de l’ordre de 120 mille dinars.
Les efforts, a-t-il ajouté, sont orientés actuellement sur l’examen des possibilités de coordination avec les directions de grands festivals arabes vers le développement du jumelage avec des manifestations similaires célébrant le Sahara et la vie bédouine citant le festival de Najrane qui se tient chaque année en Arabie Saoudite, l’un des six pays participants (Koweit, Algérie, Libye, Turquie, Egypte).
Le festival sera marqué par l’organisation de concours, jeux équestres et ateliers scientifiques et d’animation dans les différents secteurs artistiques. Au programme figurent également la poésie populaire, des expositions documentaires et des spectacles de troupes folkloriques et bédouines.
L’ouverture sera marquée par un spectacle d’animation à la place des martyrs avec des troupes folkloriques de la région et de spectacles de danse populaire. Un concours de poésie intitulé “El Oukadhia” sera ouvert aux poètes populaires des différentes régions du pays.
Un gros lot est réservé cette année aux conférences portant sur plusieurs thèmes “La tolérance”, “les richesses de la région et les moyens de les exploiter”, “la poésie populaire et la résistance” et “la protection du patrimoine de la région”.
Un large éventail d’expositions de photographies et d’arts plastiques est au menu sur des thématiques diverses “Les femmes artisanes” et “Le militantisme national”.
Connu a l’époque par la fête du dromadaire, le festival sera une occasion pour les habitués des lieux de retrouver les scènes de la vie bédouine dans tous ses aspects à travers les multiples formes artistiques.