Les services de la médecine scolaire et universitaire du gouvernorat de Gafsa ont enregistré 77 cas d’hépatite A en milieu scolaire et universitaire, dans certains des établissements de la région, dont 37 cas dans la délégation de Metlaoui, depuis le début de l’année scolaire et universitaire.
A ce propos, Dr Mrad Rjeb, responsable de la santé scolaire et universitaire dans la région, a indiqué que 70 pc des cas d’hépatite A ont été enregistrés dans des établissements scolaires situés en milieu urbain, expliquant que des équipes de la médecine scolaire et universitaire se sont rendues dans ces établissements pour des opérations de prospection chez les élèves et les soins nécessaires ont été fournis aux personnes infectées.
Ces mêmes équipes ont veillé à multiplier les séances d’éducation sanitaires au profit des éducateurs, des élèves et des agents, en plus de la sensibilisation à l’importance de hygiène des mains. Elles ont, aussi, inspecté les toilettes des établissements. La même source a considéré que l’hépatite A, surnommée “la maladie des mains sales”, est contagieuse, soulignant que son élimination dépend, en particulier, de la propreté et de l’hygiène en milieu scolaire.
De son côté, le directeur général du commissariat régional au développement agricole (CRDA)de Gafsa, Mohamed Ghrissi, a démenti les informations colportées par les médias concernant “la propagation de l’hépatite A dans la délégation de Sned, à cause de l’absence de l’eau potable dans certaines de ses zones, en particulier dans les établissements scolaires”. Il a expliqué que “les zones où des cas ont été détectés sont approvisionnées en eau potable, que ce soit par le réseau de la SONEDE ou par l’ingénierie rurale”.
Selon Dr Mrad Rjeb, les cas enregistrés dans la délégation de Sned sont dans les limites d’une vingtaine et tous ont été soignés. Le directeur général du CRDA a ajouté que le manque d’eau potable dans certaines zones rurales, établissements éducatifs et services publics à Sned est dû à des problèmes sociaux entre les habitants de ces zones et aux dégâts subis par le réseau d’eau potable, à la suite de l’irrigation anarchique, malgré l’intervention sécuritaire pour éliminer le phénomène de connexion anarchique au réseau de distribution de l’eau.