Une trentaine de personnes, dont trois fils de ministres et des hommes d’affaires connus, ont été interpellées mardi 17 décembre 2013, dans le cadre d’une vaste affaire de corruption, rapporte une source AFP.
Elles sont notamment soupçonnées de corruption active, de blanchiment d’argent et de fraude dans des appels d’offres publics pour la construction de logements sociaux par l’agence gouvernementale du développement du logement.
La police a refusé de commenter ces informations et les responsables gouvernementaux n’avaient fait aucune déclaration sur cette opération policière en début d’après-midi.
Parmi les personnes actuellement interrogées par les autorités judiciaires dans les deux villes figurent les fils des ministres de l’Intérieur, de l’Economie et de l’Urbanisme, tous membres du parti islamo-conservateur de la justice et du développement (AKP).
Au pouvoir depuis 2002, l’AKP avait été élu en faisant la promesse de débarrasser le pays de la corruption, un mal endémique. «AK», les deux premières lettres du parti, signifient d’ailleurs «blanc», «immaculé». Mais après trois victoires législatives d’affilée, les engagements initiaux ne semblent plus qu’un lointain souvenir.
Espérons que les Turcs ne sont impliqués dans des affaires similaires en Tunisie, vu qu’ils sont très actifs dans notre pays, surtout depuis l’arrivée d’Ennahdha au pouvoir!