Des cinéastes, des réalisateurs, des chercheurs et des critiques de cinéma de nombreux pays arabes, tels que le Maroc, l’Algérie et l’Iraq, se réunissent, du 18 au 21 décembre courant, à Hammamet, pour passer en revue l’état des lieux du cinéma arabe dans le cadre d’un colloque sur “le cinéma arabe, son histoire, son avenir et sa renaissance”. Ces journées sont organisées par le Centre d’Etudes de l’Unité Arabe, en collaboration avec l’Institut suédois d’Alexandrie.
A cette occasion, les intervenants ont examiné, mercredi, la situation actuelle de ce cinéma et les moyens de le promouvoir face aux défis du printemps arabe.
Cette rencontre a permis a certains participants de présenter leurs points de vue s’agissant de la nécessité d’instaurer une industrie arabe, alors que d’autres estiment que le cinéma doit plutôt choisir des thèmes d’intérêts communs, à l’instar de la démocratie, de la femme, de la corruption, ou de la liberté, ce qui pourrait garantir davantage la distribution de ces productions au niveau régional et international.
Certains spécialistes considèrent que le cinéma doit se développer à l’échelle locale, nationale et internationale comme l’a déclaré Khemaies Khayati, critique de cinéma tunisien.
“On a besoin de créer notre propre image au lieu de recevoir celle filmée par un autre” affirme Mehrez Karoui, président de l’association tunisienne de promotion de la critique cinématographique à l’agence TAP.
Parmi les thèmes au menu des cette rencontre figurent “le financement et la production”, “l’acteur, cet inconnu”, “le cinéma et son image” , “le cinéma et les grandes causes” ainsi que “le cinéma et les spectateurs”.