Les problèmes des centres privés de formation professionnelle après la révolution et leur incapacité à faire face à la concurrence des centres étatiques, outre la réticence des jeunes à fréquenter ces établissements privés, figurent parmi les questions évoquées, mercredi à Douz (gouvernorat de Kébili), par les participants au forum interrégional des gouvernorats du sud sur la formation professionnelle et l’emploi.
Selon le président de la chambre régionale des propriétaires des centres privés de formation professionnelle à Tozeur, Atef Mbarek, les problèmes du secteur de formation sont innombrables après la révolution et ce en raison de l’augmentation du nombre des centres étatiques qui offrent une formation dans diverses spécialités, auparavant étaient monopolisées par le secteur privé, tel que l’informatique et la coiffure.
M. Mbarek a appelé à cette occasion les autorités responsables à intervenir pour assurer un équilibre entre les secteurs, privé et étatique, en matière de formation professionnelle. Pour sa part, la présidente de la chambre régionale de formation professionnelle de Kébili, Saghira Abdennour, a mis en relief, le faible taux de financement consacré au secteur de formation professionnelle privée notamment dans les régions de l’intérieure.
Elle a appelé par la même occasion le ministère de la santé à encourager la formation dans des spécialités paramédicales dans les écoles privées de formation. Selon Rached Chelli, membre du bureau exécutif de l’union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA) et président de la chambre nationale de formation professionnelle, cette rencontre est une occasion pour passer en revue la réalité du secteur privé de la formation professionnelle et les perspectives qu’offre ce domaine pour intégrer les jeunes dans le marché du travail et ce dans le cadre d’une nouvelle stratégie de l’Etat (2014 – 2018).