Mustapha Filali, ancien ministre et membre de l’Assemblée nationale constituante de 1957, a affirmé que le choix porté sur Mehdi Jomaa, pour occuper le poste de chef du prochain gouvernement, n’est qu’un début de solution car le chemin est encore long pour parachever la formation d’un gouvernement avec les critères exigés.
Dans une déclaration à l’agence TAP, mercredi, à Nabeul, en marge d’une rencontre sur “le cinéma arabe, histoire et perspectives”, Filali a formé l’espoir de voir Mehdi Jomaa gagner deux paris principaux. Il s’agit, a-t-il dit, de choisir les membres de son gouvernement qui doivent être apolitiques et consensuels comme prévu dans la feuille de route. Viendra ensuite la mise en place d’un programme pour une durée de huit mois au maximum permettant à la Tunisie de sortir de la crise.
Filali a justifié son refus du poste de chef de gouvernement, proposé par le quartette et les parties prenantes au dialogue national, par des raisons personnelles tout en indiquant : « J’ai décliné cette offre parce que les conditions adéquates faisaient défaut et que je ne voulais pas hypothéquer l’avenir de mon pays », a-t-il dit.