Contrairement aux informations relayées par certains sites électroniques, le jugement en référé rendu, mercredi, par le tribunal de première instance de Tunis, portant désignation de trois administrateurs judiciaires, “n’a rien à voir avec les archives de la présidence de la République”. “Il s’agit d’une tentative visant à induire en erreur l’opinion publique”, précise un communiqué rendu public, mercredi, par la présidence de la République.
Cette décision en justice ne concerne que les documents et les dossiers détenus exclusivement par la Commission nationale d’investigation sur les affaires de corruption et de malversation ( CNICM) présidée par feu Abdelfattah Amor, indique la même source.
La présidence de la République n’a jamais détenu les dossiers de ladite commission, ni en avoir été informée ou accédée, indique la même source, soulignant l’engagement à impulser le processus de la justice transitoire dans le respect de la loi et des décisions de justice.