Des partis ont souligné leur attachement aux objectifs de la révolution, dont la réalisation de la dignité, la liberté, le développement et l’emploi.
Dans des communiqués rendus publics, mardi, à l’occasion du 3e anniversaire de la révolution, ces partis se sont félicités de l’accord auquel sont parvenus les forces politiques, avec l’appui du quartette parrain du dialogue, sur le nouveau chef de gouvernement pour assurer l’étape transitoire qui devrait conduire le pays vers des élections libres et transparentes.
Le mouvement Ennahdha a réitéré son engagement à faire réussir les objectifs de révolution en vue d’asseoir les principes de la liberté, de la dignité, de la justice sociale, d’un développement global et équilibré.
Le mouvement Ennahdha a également indiqué que le choix du chef du gouvernement est un premier pas sur la voie de la concrétisation de la feuille de route, dont la complémentarité et l’interdépendance des processus gouvernemental, constituant et électoral, soulignant la nécessité de s’attacher au dialogue et au consensus.
Dans le même contexte, Ennahdha a estimé que l’adoption de la loi organique sur la justice transitionnelle est une étape positive permettant de dévoiler la vérité, de préserver la mémoire nationale et d’assurer la reddition des comptes, la réhabilitation des victimes de la dictature et la réconciliation nationale, lit-on dans ce communiqué.
Pour sa part, le parti “Ettakatol” a estimé que le 3e anniversaire de la révolution intervient à l’heure où le pays traverse une phase délicate en vue de parachever la période transitoire et de mettre en place les institutions démocratiques, ajoutant que la célébration du 3e anniversaire de la révolution a coincidé avec un compromis ayant abouti au choix du chef du gouvernement, à la mise en oeuvre de la feuille de route et l’organisation d’élections libres et transparentes.
De son coté, le mouvement des démocrates socialistes (MDS) (Taieb Mohsni) s’est félicité, de la célébration du 3e anniversaire de la révolution par le peuple tunisien, saluant l’adoption de la loi sur la justice transitionnelle qui permettrait de garantir la reddition de comptes et la réconciliation nationale loin de la vengeance.
Le parti MDS a exprimé son soutien au nouveau chef du gouvernement Mehdi Jomâa qui estime t-il est une “personnalité nationale et indépendante”, appelant toutes les forces nationales, sans exception aucune, à encourager le prochain gouvernement et à renforcer le dialogue national afin de parachever la feuille de route dans les délais impartis.
En outre, le parti Al Aridha populaire (courant de réforme nationale) a estimé que le nouveau chef du gouvernement est appelé à réaliser les objectifs de la révolution, à donner la priorité aux régions défavorisées et résoudre les problèmes de la jeunesse, du développement et de l’emploi.
Par ailleurs, le Mouvement Tunisien pour la liberté et la dignité a favorablement accueilli le choix de Mehdi Jomaa à la tête du prochain gouvernement qui aura pour mission de conduire une période transitoire difficile et décisive dans l’histoire de la Tunisie”. «Ce mouvement, apportera son soutien au nouveau chef du gouvernement, à condition qu’il respecte les accords conclus et qu’il veille au respect de la feuille de route», ajoute le communiqué.