Un avion de Tunisair-Express a atterri, mardi, à l’Aéroport international de Gafsa-Kasr, annonçant la réouverture de la ligne Tunis-Gafsa, après un arrêt de plus d’un an des dessertes aériennes entre la capitale et cette ville du sud-ouest tunisien.
“A l’avenir, deux vols par semaine, en moyenne, seront assurés, dans un programme initial, entre la ville de Gafsa et la capitale Tunis”, a déclaré, à la correspondante régionale de l’agence TAP, Ali Maâoui, directeur général de Tunisair Express.
“La compagnie Tunisair Express est en train de négocier avec les hommes d’affaires et la Compagnie de Phosphates Gafsa (CPG) ainsi qu’avec le groupe chimique Tunisien (GCT) des moyens à mettre en place pour reprendre l’activité à l’aéroport international de Gafsa et aussi des coûts de la reprise des vols”, a-t-il encore affirmé.
Tunisair-Express avait décidé, en septembre 2012, de mettre à l’arrêt la liaison aérienne Gafsa-Tunis (deux vols réguliers par semaine) faute de rentabilité.
Abdelkarim Harouni, ministre de Transport, qui s’est rendu à l’aéroport de Gafsa, en compagnie d’une délégation de responsables du secteur du transport, a souligné, dans une déclaration aux médias, “la nécessité de rouvrir cette ligne aérienne et d’assurer sa pérennité et sa contribution au processus de développement de la région de Gafsa”.
IL a annoncé, lors d’une réunion au siège du gouvernorat, que “l’Office de l’Aviation civile et des Aéroports (OACA) envisage de réaliser le projet de consolidation et réhabilitation de l’aérodrome de l’Aéroport de Gafsa, moyennant un investissement de l’ordre de 20MD”.
Evoquant le transport terrestre, Harouni a fait savoir qu’une station moderne de transport sera aménagée dans la région de Gafsa en 2014, outre l’accroissement du nombre des bus au parc de la société régionale du transport “Kawafel”, et le développement du réseau du transport ferroviaire dans la région.
Des représentants du secteur du transport informel (Louages, taxis, transport rural) sont intervenus lors de cette réunion pour mettre l’accent sur la nécessité de réduire les impôts et les coûts de l’assurance, appelant à assainir l’activité du transport et d’accorder davantage d’autorisations pour le transport en commun.