Le syndicat général des chemins de fer relevant de l’union générale tunisienne du travail (UGTT) a menacé lundi d’observer une nouvelle grève au cas où le ministère du transport et la direction générale de la Société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT) se refusaient à respecter leurs revendications.
Lors d’un point de presse organisé au siège de l’UGTT, le secrétaire général des conducteurs de train de la région de Tunis et membre de la fédération générale des chemins de fer Ibrahim Dhaouadi a souligné que d’autres grèves seront organisées si les revendications des cheminots n’étaient pas satisfaites.
Selon Mohamed Saïdi, secrétaire général du syndicat général des chemins de fer, les revendications concernent la suspension des recrutements anarchiques des bénéficiaires de l’amnistie générale et l’amélioration des conditions de travail des 70 conducteurs de trains.
Il s’agit également d’améliorer les conditions d’hébergement des conducteurs des grandes lignes en déplacement.
Le responsable syndical a estimé que les 60 nouveaux agents recrutés dans le cadre de l’amnistie générale ne sont pas qualifiés pour travailler à la SNCFT faisant remarquer que la loi n°4 au titre de l’année 2012 relative au recrutement des bénéficiaires de l’amnistie générale devait prendre fin au mois de juin 2013.
“Selon cette loi, un taux de 20% seulement des recrutements était réservé aux bénéficiaires de l’amnistie générale, aux blessés de la révolution et aux familles des martyrs. Ce taux a été largement dépassé pour ce qui est de la SNCFT”, a-t-il