La ville de Sousse a abrité lundi, la 4ème édition de la compétition internationale en robotique “RoboComp 2013”, co-organisée par le laboratoire de recherches “REGIM” (labo de recherche sur les machines intelligentes) à l’Université de Sfax, l’association d’appui à la recherche et à l’innovation scientifique (ASARIT) et la société IEEE de robotique et automation (RAS), section Tunisie.
Adel Alimi, directeur du “REGIM” (Research group on intelligent Machines), à l’Université de Sfax a indiqué que cette édition, organisée en collaboration avec la conférence internationale sur les comportements individuels et collectifs en robotique (ICBR 2013), fait suite au succès des 3 dernières sessions organisées dans les régions de Sfax, Hammamet et Monastir.
“Ce concours offre l’occasion à tous les jeunes chercheurs, les professionnels et les experts dans le domaine de la robotique pour échanger des idées et contribuer au développement de cette technologie en Tunisie”, a-t-il dit.
Ont pris part à cette manifestation scientifique près de 500 participants et visiteurs venant de Tunisie, d’Algérie, de Libye, de Tchad, de Kazakhstan et de Samoa américaine.
Sept compétitions ont été organisées dans le cadre de ce concours international selon les différents types de robots (robots roulants, robots à deux pieds, robots guerriers, robots de déminage et autres sous forme de petite avion sans pilote).
Mongi Marzouk, ministre de la technologie des informations et de la communication, a appelé, à l’ouverture de cette édition, à généraliser ce genre de concours “qui sont de nature à ancrer l’esprit de concurrence, de l’innovation et de la créativité chez les jeunes”.
Il a souligné la nécessité d’intégrer les matières scientifiques liées à la robotique comme un cursus dans les programmes de l’enseignement secondaire et supérieur, et d’orienter davantage les recherches universitaires vers la résolution des problèmes de la société et ceux de l’économie nationale.
D’après M. Marzouk, le département des TIC mise beaucoup sur les compétences tunisiennes et s’attend à ce qu’elles proposent des projets viables dans le domaine de la robotique.
Il a souligné la nécessité de s’inspirer, à cette fin, des expériences de pays avancés en la matière tels que les USA, la Corée du sud, le Japon, la Chine, l’Allemagne, la Russie, lesquels ont mobilisé, depuis longtemps, a-t-il dit, des investissements colossaux pour développer la robotique et l’intelligence industrielle.