Les investissements agricoles approuvés par l’APIA (l’Agence de Promotion des investissements Agricoles) ont évolué de 25,4% pendant les 11 mois de 2013 par rapport à la même période de l’année dernière.
Ils ont, ainsi, atteint 445,4 MD en 2013, contre 355,2 MD en 2012 et 393,9 MD en 2011. Ces investissements vont générer près de 4263 postes d’emploi contre 4467 emplois selon les estimations de l’année 2012.
La ventilation géographique des investissements montre que le gouvernorat de Béja a détenu 55,8 MD suivi de Kasserine (38,1 MD), Gabès (33 MD), Kairouan (31,7 MD), Bizerte (29,5 MD), Sidi Bouzid (29,4 MD) et Sousse (27,9MD).
Par contre, le gouvernorat de Mahdia a accusé une baisse de 47,8%, en terme d’investissements approuvés, parallèlement au gouvernorat de Ben Arous qui a connu un recul de 40,8%.
Les activités agricoles ont bénéficié d’un montant de l’ordre de 285,16 MD alors que la pêche a engrangé 29,1 MD, l’aquaculture en a accaparé 37,7MD, les services ont drainé 81,9MD et les activités de première transformation intégrée ont détenu 11,1MD.
La commission nationale chargée de l’octroi des avantages a approuvé durant les 11 premiers mois de l’année 2013, près de 78 crédits fonciers d’une valeur de six millions de dinars contre 103 crédits d’une valeur de 6,5 MD au cours de la même période de l’année écoulée.
Ces crédits seront orientés vers l’intégration de 1193 ha de terres agricoles dans le circuit économique, d’après l’APIA.
La récession des crédits hypothécaires et de leur valeur s’explique, selon l’agence, par la forte augmentation des prix des terres agricoles contre la stagnation du plafond du crédit foncier (150 mille dinars depuis 2008).
La valeur des investissements réalisés par les jeunes promoteurs est passée de 16,3% pour atteindre 57,7 MD jusqu’à fin novembre 2013, contre 49,6 pendant la même période de l’année 2012. D’après l’APIA, les investissements mobilisés par les sociétés à participation étrangère ont augmenté à 15,4 MD jusqu’à fin novembre 2013, contre 7,4 MD durant la même période de l’année 2012, soit une hausse de 108%.
Par contre, le financement bancaire destiné aux investissements agricoles a régressé à 15,2% en 2013 contre 17,2% en 2012.