Les habitants du village “Ghlisiyya” (délégation de Kébili Sud) ont observé, samedi, un sit-in devant le siège du gouvernorat pour protester contre la libération de 5 détenus impliqués dans les événements survenus le 18 Février 2013
Des représentants des habitants de “Ghlisiyya” ont exprimé, au correspondant de l’agence TAP, leur étonnement face à la libération de détenus impliqués dans des incendies criminelles d’habitations et d’incitation au meurtre entraînant, selon eux, “la mort d’un quadragénaire suite à une blessure par balles tirés à partir d’un fusil de chasse.”
Les protestants ont appelé les autorités judiciaires et régionales à revoir leurs décisions et à infliger des peines plus sévères aux individus impliqués dans les événements.
Le premier délégué du gouvernorat de Kébili, Riyad Toukabri, s’est entretenu avec les représentants des sit- inneurs, les appelant à plus de retenu et à recourir à la justice à travers les procédures d’appel et de cassastion.
Il est à rappeler que le village de “Ghlissiyya” a vécu le 18 février dernier des actes de violence entre deux clans (Arouchs) entraînant la mort d’un homme et blessant 40 autres suite à l’utilisation de fusils de chasse et aux actes d’incendies criminels de maisons et d’équipements agricoles.