La Fédération nationale du transport(FNT), relevant de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat(UTICA), a décidé d’observer un sit-in ouvert, le mardi 7 Janvier 2014 devant le palais du gouvernement à la Kasbah, lit-on dans un communiqué de la fédération dont une copie est parvenue à l’agence TAP.
Le sit-in concernera les propriétaires de taxis, de louages, de taxis collectifs, de taxis-ruraux, en plus des secteurs de location de voitures, des auto-écoles et des services portuaires.
Le sit-in vient exprimer les protestations des professionnels et leur colère pour la non prise en compte des préoccupations de ces secteurs par le gouvernement, plus particulièrement, les ministères concernés (transport, intérieur, finances, commerce, équipement et affaires sociales) et le manquement de ces départements ministériels à leurs engagements envers les professionnels.
Les principales revendications des secteurs concernés s’articulent autour de la révision des tarifs des assurances et la concrétisation de la convention signée, le 02 mai 2013, avec la Fédération tunisienne des sociétés d’assurance (FTUSA) au profit des différents types de taxis, louage et taxi rural. Il s’agit, également, d’unifier les taxes et de maintenir le régime forfaitaire en matière d’imposition fiscale.
La fédération réclame en plus de réviser les prix des hydrocarbures, de renforcer la subvention des hydrocarbures au profit du secteur du transport, outre la lutte contre le transport anarchique.
L’exonération des auto-écoles de la taxe de circulation (vignette) et l’élaboration d’un programme national de formation visant à harmoniser les différentes méthodes de formation, figurent également parmi les principales revendications des secteurs concernés.
Il est également question de réviser les textes juridiques régissant l’utilisation du gaz de pétrole liquéfié(GPL) et le report du contrôle en la matière en attendant la régularisation de la situation des véhicules utilisant ce gaz.
Dans ce contexte, la fédération a appelé à limiter les pénalités imposées par la garde nationale ou la police de la circulation, ou cas où le locataire de l’automobile ne dispose pas d’un contrat de location rédigé en langue arabe et à exonérer ce secteur de la taxe de la circulation.
Concernant les services portuaires, la fédération a réclamé la concrétisation de l’accord portant sur la création de groupements propres aux services portuaires au niveau de tous les ports du pays et la non étatisation du secteur.