En dépit des défaites essuyées lors du tour principal du Mondial-2014 (dames), organisé en Serbie, l’entraîneur de la sélection nationale féminine de handball, Paolo Pereira semble satisfait du rendement de son équipe invoquant “les conditions dans lesquelles elle travaille”.
Après quatre défaites consécutives, le sept national qui visait le deuxième tour, a perdu tout espoir de qualification et se contentera de disputer la coupe du Président de l’IHF, tournoi de classement de la 9e à la 12e place. “Je suis satisfait du rendement de mes joueuses, car je connais les conditions dans lesquelles elles travaillent”, a déclaré Pareira, au site officiel de l’IHF. Le technicien portugais, qui a pris en main la sélection nationale en septembre dernier, a précisé qu’il “ne connaissais pas plusieurs des joueurs de la sélections au moment où elle a entamé fin novembre avec un tournoi de préparation à Paris”.
Le coach national a estimé, par ailleurs, que le stage était certes “très bénéfique au cours duquel les joueuses ont accompli un grand travail malgré la défaite par 5 points d’écart face au pays hôte, mais cela est resté insuffisant et on doit améliorer nos performances”. “Certes des stages de ce genre sont bénéfiques pour les joueuses qui évoluent dans un championnat local de niveau faible, car cela constitue un tremplin pour certaines d’entre-elles pour aller jouer dans des championnats européens”, a estimé le coach portugais.
Il a rappelé que “la sélection nationale qui s’est rendue en Serbie compte sept joueuses professionnelles, dont la plupart d’entre elles évoluent dans les 2e et 3e divisions de France, tandis que les deux joueuses les plus expérimentées sont Raja Toumi et Mouna Chabbah qui jouent dans les premières divisions des championnats norvégien et danois”, affirmant que “les clubs tunisiens n’ont pas encore atteint ces niveaux-là”.
Pereira a indiqué à ce propos qu’il a déjà entamé un nouveau programme qui consiste à réunir les meilleures jeunes joueuses une semaine par an, ajoutant qu’il a sélectionné une quarantaine de joueuses locales à côté des joueuses de la sélection nationale pour travailler dans le cadre d’un programme de développement du handball tunisien, élaboré en concertation avec la fédération tunisienne.
“Nous devons attendre quelques années pour obtenir des résultats”, a-t-il affirmé. Concernant le Mondial, Pereira a estimé que “le sept national a bien évolué mais pas suffisamment pour pouvoir soutenir le rythme de cinq matches en sept journées, et malgré cela il a été à chaque fois proche de la victoire”. Pour le reste de la compétition, l’entraîneur national a affirmé que”la sélection tunisienne, vice-championne d’Afrique, est appelée à montrer un visage rassurant afin de confirmer ses ambitions de remporter le prochain championnat d’Afrique des nations (CAN-2014) où elle aura à rivaliser avec l’Angola, grand favori de la compétition, prévue en janvier 2014 en Algérie.