La Juventus Turin est tombée dès les phases de poule de la Ligue des champions en concédant sous la neige et en deux jours une défaite 1 à 0 face à Galatasaray, qualifié pour les 8e de finale, mercredi à Istanbul lors de la 6e et dernière journée du groupe B.
Après une première demi-heure de jeu interrompue mardi soir pour cause de tempête de neige, c’est le Néerlandais Sneijder qui a éliminé la Juve et qualifié la formation d’Istanbul en trompant le gardien turinois Buffon en toute fin de match mercredi, toujours sous la neige, sur un tir croisé (85).
Avec cette victoire à l’arraché, les joueurs turcs rejoignent en 8e de finales le Real Madrid, arrivé largement en tête de cette poule B, alors que la Vieille dame est reversée en Europa League.
Après le premier acte de mardi soir, c’est dans un stade glacial aux trois quarts plein et sous les mêmes conditions dantesques que la veille que les deux équipes se sont retrouvées mercredi après-midi.
La neige, qui avait recouvert Istanbul toute la nuit et une bonne partie de la matinée, s’est remise à tomber de plus belle pour le coup d’envoi. Sur un terrain gorgé d’eau, les joueurs ont éprouvé toutes les peines du monde à construire un semblant de jeu, chaque passe freinée se transformant illico en contre-attaque ou en balle potentiellement décisive. Avant la fin de la première période, seul Tevez a réussi à inquiéter le gardien de Galatasaray Muslera mais son tir s’est perdu dans les tribunes (41).
De son côté, l’équipe turque a abusé des grandes passes vers ses deux attaquants Drogba et Yilmaz, sans plus de succès. La guerre de tranchées a repris en seconde période. Sneijder, sur un tir trop enlevé (54), puis Drogba, sur une frappe en pivot à l’entrée de la surface (57), ont réveillé le public engourdi par le froid et le vent mais sans tromper la vigilance de Buffon.
A deux reprises, d’abord par Bonnuci (74) puis par Marchisio (79), les Italiens ont eux aussi échoué dans la surface. La Juve semblait se diriger vers une qualification sans gloire jusqu’à ce que Sneijder vienne lui barrer la route. Malgré cinq bonnes minutes de pressing dans le camp turc, la Juve rendait les armes au coup de sifflet final, devant un public turc déchaîné.