Une table ronde organisée dimanche à Regueb (gouvernorat de Sidi Bouzid), à l’initiative de l’association “Voix d’Eve”, en collaboration avec “l’association tunisienne de gestion et d’équilibre social” a été axée sur le thème “violence et terrorisme en Tunisie”.
Les participants à cette rencontre ont évoqué notamment la série d’assassinats enregistrés dans le pays, les manifestations qui ont dégénéré en actes de violence et d’incendier des locaux des partis politiques et ceux des organisations nationales outre le phénomène d’exclusion politique. La responsabilité incombe, en premier lieu, aux politiciens qui, selon les participants, ont échoué à apaiser la colère des gens sortis dans les rues pour revendiquer leur droit légitime. Le pays, secoué par la vague de violence, traverse une étape dangereuse qui a des répercussions négatives sur tous les plans notamment socioéconomique, ont estimé les participants.
Ils ont appelé, à ce propos, les différentes parties à contribuer à réussir le dialogue national, à faire prévaloir l’intérêt général et à instaurer la culture de dialogue par le biais des sessions de formation et des campagnes de sensibilisation.
Cette rencontre, à laquelle ont participé des représentants de la société civile, s’inscrit dans le cadre du projet de la coalition nationale pour la lutte contre la violence et le terrorisme, financé par le programme des nations unies pour le développement (PNUD). Le projet de la coalition nationale a pour objectif de lutter contre la violence et de contribuer à la transition démocratique grâce à la diffusion de la culture du dialogue entre les différentes forces du pays.