Le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Moncef Ben Salem a souligné, dans une déclaration lundi à la TAP, que la dernière grève observée à l’appel de la fédération générale de l’enseignement supérieur s’inscrit dans le cadre de l’action syndicale ordinaire et de routine.
Il a appelé le syndicat à un dialogue rationnel qui permet, généralement, d’aboutir à des résultats positifs. S’exprimant en marge du troisième atelier international sur “La sécurité Internet :
Améliorer l’information des garanties de change”, organisé du 9 au 13 décembre 2013 à Hammamet, le ministre a indiqué que les revendications relatives aux primes de la rentrée universitaire et à l’attribution du 13e mois sont des revendications irréalistes eu égard à la situation économique difficile dans le pays et compte tenu de l’accord de décembre 2012 à la faveur duquel les professeurs universitaires ont bénéficié d’une augmentation historique estimée à 28% du salaire.
Les professeurs universitaires avait observé le 4 décembre une grève à l’appel de la fédération générale de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique relevant de l’union générale tunisienne du travail.
Cette grève intervient, selon le syndicat, suite à la non application des accords conclus avec le ministère et à l’échec de la séance de négociations tenue le 2 décembre 2013 entre les deux parties.