“La Tunisie est capable de surmonter la crise politique, sécuritaire et socioéconomique actuelle si toutes les fractions politiques parviennent à un consensus national et évitent les conflits politiques pour arriver au pouvoir”, a indiqué Souheil Alouini, secrétaire général de l’Union patriotique libre (UPL).
Lors d’un meeting organisé samedi soir à Bizerte en présence des leaders, cadres, bases et partisans du parti, Alouini a rappelé que le président de l’UPL, Slim Riahi avait organisé, depuis environ deux mois, une rencontre entre le président du Mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi et le président du Mouvement Nidaa Tounes, Béji Caïd Essebsi, en vue de réduire l’écart entre les deux plus grands partis en Tunisie.
Il a fait remarquer que l’UPL ne veut entrer en conflit avec aucune partie et soutient toutes les initiatives qui renforcent l’intérêt suprême du pays et permettent de sortir de la période de transition dans les plus brefs délais à travers l’organisation d’élections démocratiques, libres et transparentes qui met fin à l’instabilité politique et sécuritaire et à la détérioration des conditions économiques et sociales du pays.
De son côté, Mohsen Hassan, vice président du parti chargé des affaires économiques a passé en revue le programme économique du parti, précisant qu’il a été élaboré à partir d’un état des lieux du développement dans les différentes régions du pays et présente une conception scientifique et rationnelle en vue de les promouvoir.
« Il s’agit également de mettre en place un nouveau modèle de développement basé sur une répartition géographique horizontale et non verticale comme c’est le cas actuellement en vue de créer une dynamique de développement entre les zones côtières et les zones intérieures », a-t-il ajouté.
Le vice président du parti a en outre, signalé que le programme économique est aussi fondé sur la valorisation des spécificités de chaque région en vue de renforcer la compétitivité de l’économie nationale et créer des opportunités d’emploi aux jeunes. Pour sa part, Ahlem Kamarji, vice présidente du parti chargée de la femme, de la famille et de l’enfance a appelé la femme tunisienne à renforcer sa participation à la vie politique. A noter que la réunion avait démarré après l’observation d’une minute de silence à la mémoire du leader africain Nelson Mandela.