Le rideau est tombé samedi sur les travaux du Sommet de l’Elysée pour la paix et la sécurité en Afrique qui avait réuni les 6 et 7 décembre à Paris, plus de quarante chefs d’Etat et de gouvernement, par l’adoption de la Déclaration de Paris dans laquelle une attention particulière à été accordée à la question des espaces frontaliers et à la sécurité des frontières, en particulier de la zone sahélo-saharienne.
Les chefs d’Etat et de gouvernement ont, ainsi, appelé à une large mobilisation internationale contre les menaces d’implantation de réseaux terroristes et criminels qui, ont- ils relevé, constitue une menace pour la paix et la sécurité en Afrique et dans le monde.
Ils ont, dans ce sens, réaffirmé leur engagement à prévenir et lutter ensemble contre ces fléaux et appelé au renforcement d’un dialogue stratégique pour une vision commune à ce sujet.
Ils se sont prononcés en faveur d’une implication accrue des organisations internationales, sous-régionales et régionales dans la lutte contre ces fléaux, estimant que les partenariats dans la lutte contre le terrorisme et le crime transnational organisé doivent mettre l’accent sur la formation et l’échange de renseignements.
Les chefs d’Etat et de gouvernement ont exprimé leur détermination à endiguer ces menaces et ces fléaux, à lutter contre les flux financiers illicites connexes et à renforcer la coopération judiciaire et sécuritaire à cette fin. Ils ont appelé à une implication accrue des organisations internationales, sous-régionales et régionales dans la lutte contre ces fléaux, estimant que les partenariats dans la lutte contre le terrorisme et le crime transnational organisé doivent mettre l’accent sur la formation et l’échange de renseignements.
Par ailleurs, les chefs d’Etat et de gouvernement ont réaffirmé leur attachement à la sécurité collective en Afrique et leur engagement à favoriser la paix et promouvoir les droits de l’Homme. Ils ont affirmé que paix, sécurité, promotion et protection des droits de l’Homme, étaient indissociables.